Perturbations, La Borne POCTB, Aubigny-sur-Nère, du 11/03/25 au 08/04/25

“Je vis à Nantes et ici, c’est pluie tous les jours. C’est peut-être une question d’habitude pour l’apprécier; je crois que je ne m’y fait toujours pas. À l'approche de la fin de l'hiver, mon installation se veut malgré tout une ode à ce phénomène météorologique omniprésent dans mon quotidien.

J’ai décidé de découper l’espace de la Borne en deux points de vues. Sur la grande vitrine, le regard est arrêté sur la surface de la peinture Précipitations. Cette toile reprend le motif de la pluie, de façon cartoonesque ou graphique, et en décompose les différents éléments. À mi chemin entre l’illusion et la réalité, certaines gouttes brillent au soleil et de grosses perles d’eau semblent prêtes à dégouliner sur la vitrine de La borne.

Dans le second espace, se trouve La goutte, à mi chemin entre une peinture et une sculpture. Sa découverte n’est rendue possible que par la plus petite vitrine. Pouvant être perçue à la fois comme une goutte de pluie et une larme, elle est présentée dans un bain de couleur bleue perceptible de jour et qui révèle toute son intensité à la nuit tombée, créant une nouvelle atmosphère pour la découvrir.

Dans ce même espace, il y a aussi la petite peinture Cils Demask. Ce démaquillant bi-phasé est mon préféré. Il est le seul qui finit d’enlever proprement les maquillages qui résistent à la pluie et aux pleurs.

Durant le vernissage de l’exposition, l’édition Waterproof, imprimée sur un papier plastique transparent a été distribuée aux personnes présentes. Comme pour le maquillage du même nom, elle est imperméable et résiste à l’eau. Objet souvenir composé d’un texte, elle invite à prolonger l’expérience de l’exposition au-delà des murs de La borne.” - Texte de l’exposition. 

Tainted Love, KOMMET, Lyon, du 13/12/24 au 08/02/25

Exposition personnelle à Kommet centre d’art contemporain, Lyon.  Commissariat et texte: Émilie d’Ornano. Du 13 décembre 2024 au 8 février 2025. En résonnance avec la 17ème biennale de Lyon.

“L’exposition plonge les visiteur·euses dans un environnement où chaque élément sembleissu d’un rêve dont les clés de compréhension restent partiellement voilées. Les objets, volontairement factices, prennent des allures d’indices épars. Dans cet univers où l’artificedialogue avec la poésie, chaque détail oscille entre décor, sculpture et illusion picturale. Tainted Love offre aux spectateur·ices un espace propice à la projection de leurs propresrécits et interprétations.” - Émilie d’Ornano

Texte de l’exposition en entier ICI 

Crédits photo: Lucas Zambon.